Fabrication d’azulejos artisanaux sur commande
GALERIE d’images : des exemples de nos azulejos
L’atelier Almaviva fabrique sur mesure des azulejos dans le plus grand respect de la tradition.
Nous employons des techniques artisanales traditionnelles de sorte que nos azulejos ont le même aspect que les azulejos portugais et espagnols anciens.
Nous travaillons parfois dans le cadre de chantier de restauration ; nous savons produire des azulejos qui ont les mêmes imperfections que les carreaux anciens.
Au fil de 20 années d’activité, notre atelier a accumulé des milliers d’images d’azulejos anciens qui peuvent servir de source d’inspiration à de nouveaux projets.
Notre salle d’exposition est dans le centre de Paris, dans le quartier de Montparnasse.
L’azulejo : un art décoratif maure né en Espagne
Le mot azulejos est d’origine arabe et signifie « petite pierre polie ». Les Maures ont occupé la péninsule ibérique entre le VIIIe et le XVe siècles ; ils y ont importé leurs techniques en matière de céramique recouverte d’émail opaque stannifère (« faïence »).
Les carreaux émaillés étaient à l’origine employés pour imiter les mosaïques romaines, assemblages de « petites pierres polies ». Au XIIIe siècle, les carreaux étaient découpés en petits morceaux et assemblés pour former des mosaïques : les alicatados. Puis a été mise au point la technique du cloisonné, permettant de peindre plusieurs couleurs sur un même carreau : les carreaux de arista et de cuerda seca. C’est une grande évolution, car le décor n’est plus formé par un assemblage de petits fragments de carreaux de faïence unis, mais est désormais peint sur des carreaux entiers.
L’Alhambra de Grenade et l’Alcazar de Séville contiennent toujours de merveilleux exemples de ces décors mauresques du XIIIe siècle.
La Renaissance italienne à Séville
Une double révolution se produit sous l’influence de la Renaissance italienne, et les azulejos tels qu’on les conçoit aujourd’hui apparaissent. D’une part, la maîtrise technique permet de peindre des décors sur un ou plusieurs carreaux de céramique, à la manière d’un tableau. C’est à dire avec un dégradé de couleurs. D’autre part, les décors évoluent pour passer de l’ornement géométrique à la figuration : scène religieuse, paysage maritime, scène galante ou mythologique, bouquet, ange, frise végétale, etc.
Le premier peintre de cette nouvelle génération est Francisco Niculoso. Peintre de majoliques venu de Pise, il s’installe à Séville en 1498. D’autres potiers italiens iront à cette même époque s’établir à Anvers, en Flandre, ville d’où cette technique du carreau émaillé décoré va s’épanouir également dans tout le nord de l’Europe (voir www.delft.fr pour l’histoire des carreaux hollandais).
Les azulejos : un art décoratif devenu portugais
C’est aux XVIIe et XVIIIe siècles, au Portugal, que l’usage en architecture du carreau émaillé va connaître son apogée. Palais, églises, couvents, fontaines, façades entières, furent ornés de panneaux d’azulejos sur de très grandes surfaces. L’usage de cet art décoratif est même pour beaucoup de voyageurs un des principaux éléments de la culture portugaise.
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