La céramique qallaline désigne plus la production céramique tunisoise entre les XVIIe et XIXe siècles.
Le mot qallaline, pluriel de qallal, recouvre à la fois le corps de métier des potiers et le quartier où étaient installés leurs ateliers à Tunis. La poterie qallaline est héritière d’une grande tradition hispano-mauresque pour les couleurs et la technique de la faïence.. L’influence ottomane lui confère cependant un style nouveau. La céramique de revêtement mural, très présente, est de deux types : des carreaux au décor répétitif, floral ou géométrique, et des panneaux figurant le plus souvent un mihrâb et des éléments floraux, encadrés dans une architecture à coupole en arc de cercle et colonnes. De très beaux exemples peuvent être admirés au Palais du Bardo de Tunis, ancienne résidence des beys de Tunis.