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Majolique

Fabrication artisanale de carreaux de majolique sur commande

GALERIE d’images : exemples de nos carreaux de majolique

L’atelier Almaviva fabrique sur mesure des rééditions de carreaux émaillés de la Renaissance.
Nos carreaux sont peints à la main en utilisant les techniques traditionnelles de la majolique. Chaque carreau est donc unique.
Nous travaillons parfois dans le cadre de chantier de restauration ; nous savons reproduire les mêmes imperfections que les carreaux anciens.
Au fil de plus de 20 années d’activité, notre atelier a constitué des archives avec des centaines d’images de majoliques qui peuvent servir de source d’inspiration à de nouveaux projets.
Notre salle d’exposition est dans le centre de Paris, dans le quartier de Montparnasse.

La Renaissance italienne : une révolution technique et artistique

En Italie, au XVe siècle, la famille florentine Della Robbia met au point un émail robuste à base d’étain sur lequel on peut peindre. Cette technique, d’abord utilisée pour protéger les sculptures en terre cuite, a servi pour décorer sol et plafond du studiolo du palais de Pierre 1er de Médicis à Florence. A partir de cet illustre exemple, la technique de la faïence émaillée a très vite été appropriée par les céramistes italiens qui l’ont employée largement pour décorer de couleurs vives les palais et les églises, comme à Florence, Venise (église San Sebastiano), Bologne, ou Sienne (palazzo Petrucci).
Des carreaux majolique provenant d'Anvers
A cette époque, effectivement, l’Italie est en plein essor artistique (« la Renaissance »), et les décors de majolique, peints dans une riche polychromie, deviennent très perfectionnés, aussi complexes que des tableaux. Les décors de « grotesques » vont être popularisés grâce à Raphaël, notamment dans sa région natale (Urbino et Casteldurante).
Carreaux de majolique de Nevers
De l’Italie, cet art va rayonner en Europe avec l’installation, vers 1500, de potiers italiens à Séville, en Espagne, et à Anvers, en Flandre. En France, le premier peintre faïencier sera Masséot Abaquesne, installé à Rouen. Deux grands seigneurs lui commandent vers 1550 des pavements de majolique pour le château d’Ecouen et celui de la Bâtie d’Urfé. Le premier est toujours en place (Musée National de la Renaissance), le second est en partie exposé au Louvre.
Pavement majolique
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